Premier contact visuel
Au premier regard, la page
d’accueil apparaît très peu attractive. Les actualités présentées sont
relativement denses, mais ne semblent
pas être organisées, en termes d’entrées de lecture. La première impression est
celle d’une absence totale de hiérarchisation de l’actualité, on ne se sent pas
guidé dans la navigation.
La photo principale, apparaissant
dans le bloc central, est supposée servir d’entrée de lecture, mais surmonte
une légende très peu lisible, de même que les autres images de taille plus
petite qui lui succèdent dans la page.
Un bandeau flash, figurant au
sommet de la page, apporte dynamisme et esthétique à la page. Néanmoins, la
première approche est peu enthousiasmante ; en dépit de la richesse des
contenus, on constate une très faible volonté de rendre l’information
attractive.
Fréquence de mise à jour
La mise à jour semble quotidienne
pour certains petits articles, en particulier ceux figurant dans le blog
central, et reprenant les actualités.
A la date de consultation,
néanmoins, la Une faisait figurer des informations datant de 10 jours.
Charte graphique
La charte graphique est commune à
chacun des sous-sites, lesquels sont chacun identifiés par des couleurs
différentes.
L’ergonomie
La page d’accueil se constitue de
trois zones distinctes, de la gauche à la droite de l’écran.
A gauche, on trouve un menu
déroulant vertical, composé de cinq blocs principaux, qui conduisent à des
sous-menus apparents ; ces même sous-menus redirigent vers d’autres
sous-menus, par le biais de subdivisions allant jusqu’à trois niveaux
distincts. Cette particularité rend la navigation extrêmement difficile.
Un bloc central est constitué
d’images destinées à illustrer l’actualité, lesquelles sont réparties selon
deux rubriques « la Une » et « l’actu ». Ces images sont
suivies, entre autres éléments, d’un agenda, d’une carte interactive….Il est à
noter que ces informations ne sont visibles qu’à l’internaute qui se donnera la
peine d’actionner le bandeau déroulant. La page étant en effet très longue, ces
fonctionnalités n’apparaissent pas avec évidence.
La droite de la page d’accueil
recense vingt sous-sites, uniquement présentés par le biais de leurs logos
respectifs et les sigles de leurs structures, rendant une nouvelle fois la recherche d’informations peu
aisée pour les profanes, qui ne cliqueront pas spontanément sur
« Educadéf » pour s’informer sur le devoir de mémoire, par exemple.
Il est possible de cliquer sur le
titre des cinq blocs précédemment cités, opération qui permet d’arriver
sur une nouvelle page recensant les sous-menus, lesquels sont, étonnamment,
plus nombreux que le premier niveau de sous-menus répertoriés au sein des
blocs.
En outre, un clic sur l’un des
sous-menus accessibles sur cette nouvelle page, amène à une page dédiée, sur
laquelle la rubrique n’apparaît plus sous forme de titre, mais uniquement via
l’animation flash du bandeau, ou dans le fil d’ariane). Une fois de plus, il
est très difficile de savoir où l’on se situe, dans la navigation.
En parlant, précisément, du fil
d’ariane, on observe une discontinuité, une rupture des liens,.
La navigation
Dans le bloc central de la page
d’accueil, l’image principale surmonte trois liens « agenda »,
« discours », « images », dont on ignore totalement à quoi
ils mènent. De quel agenda s’agit-il, est-ce celui du ministre, celui des
évènements liés aux activités de la Défense ? Rien ne permet de le savoir,
d’autant que l’on retrouve un autre agenda, sous forme de calendrier cette
fois, plus bas sur la même page.
Seule la consultation effective
des deux agendas permet de se rendre compte qu’ils comportent des contenus
différents, l’un reprenant l’agenda du ministre, et l’autre s’adressant au
grand public.
Il n’y a aucune cohérence dans la
façon de dérouler les menus, certains titres de rubriques introduisent les
sous-rubriques, d’autres pas. De fait, il faut donc cliquer sur ces titres de
rubriques pour accéder à une nouvelle page, et y retrouver les sous-rubriques.
Le bandeau flash en tête de la
page est certes visuellement esthétique, mais ne permet aucune entrée de
lecture (pas d’ouverture de page, au clic). De fait, il peut être pertubant.
Au-dessus des blocs principaux,
on trouve trois « simili-rubriques » « actualité et dossiers »
« activités des forces » et « médiathèque ».
Elles s’ouvrent sur de nouvelles rubriques, dont on ne perçoit pas
l’organisation logique.
L’internaute est une nouvelle
fois frappé par l’absence de structuration et le manque de cohérence ;
selon le sous-site depuis lequel on se connecte à la rubrique « médiathèque »,
celle-ci apparaît pourvue de deux liens « vidéothèque » et
« photothèque », ou bien au contraire ouvre sur une nouvelle
page présentant une liste de sept sous-rubriques.
Il est à noter que la photothèque
est vide.
Exploitation des possibilités multimédia
Sur diverses pages du site, et
dans la rubrique « vidéothèque », mentionnée précédemment, des
vidéos sont disponibles.
Plusieurs sont affichées sur une
même page, la première se lance automatiquement, sans intervention de
l’internaute ; la barre d’outil de « windows media player »,
visible dans les première secondes, disparaît ensuite. Il reste toutefois
possible d’interrompre la diffusion, ou de zoomer sur la vidéo, à l’aide d’un
clic droit souris, mais cette possibilité n’est pas évidente de prime abord.
Pertinence des contenus
Le portail défense est destiné à
fournir des informations au grand public ; or, celui-ci est souvent
profane, ce qui nécessiterait, a minima, l’annonce de thématiques, susceptibles
de trouver plus facilement l’information souhaitée. Malheureusement, il n’y a
pas d’annonce claire des contenus, on ignore ce qu’il est possible de trouver
sur le site.
Par ailleurs, le jour de la
consultation, la page d’accueil affichait un « encadré-lien » informant
d’un chat avec le ministre de l’agriculture, dont on se demande s’il trouve
réellement sa place sur le site défense. Pour des internautes peu familiarisés
au site défense, cet élément ne peut être que « pertubateur ».
Cette absence apparente de ligne
éditoriale est évidemment préjudiciable tant pour l’internaute que pour les
concepteurs du site, qui ont peu de chances de fidéliser ou d’accroître la
fréquentation du site.